Les amendements de Laurence Maillart-Méhaignerie pour ce dossier
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Parmi les défenseurs des amendements, certains ont affirmé que nous aurions modifié en commission spéciale la rédaction de la fin de l'alinéa 8. Tel n'est pas le cas. Ce que nous avions fait évoluer, c'est le début de l'alinéa – nous venons d'en parler et de rétablir la rédaction initiale, celle qui avait été proposée par le Gouvernement. Ne fa...
Soit. Je lis à nouveau le projet de loi tel qu'il est rédigé : « Présenter une souffrance physique ou psychologique liée à cette affection qui est soit réfractaire aux traitements, soit insupportable lorsque la personne ne reçoit pas ou a choisi d'arrêter de recevoir des traitements »
Pourquoi dix ans ? Pourquoi une échéance aussi longue ? En l'état du texte, la condition pour accéder à l'aide à mourir est d'être de nationalité française ou de résider en France de façon stable et régulière, c'est-à-dire depuis au moins trois mois, puis pendant six mois au cours de l'année.
Comme l'a expliqué Mme la ministre, cela permettra de s'appuyer sur l'assurance maladie pour contrôler l'ouverture des droits, l'aide à mourir devant être financée par la sécurité sociale. Avis défavorable.
Je dois dire que je suis assez embêtée. Je peux partager votre souhait, mais le critère retenu est en effet celui de la sécurité sociale, qui ouvre droit à remboursement. Si on le modifie, cela entrera en contradiction avec l'article 19 du projet de loi, qui prévoit le financement de l'aide à mourir par la sécurité sociale.
Je serai tentée, pour des raisons de cohérence, de m'en remettre à la sagesse de l'Assemblée. Je suivrai toutefois l'avis de la ministre.
Le rapporteur général a dit l'essentiel. J'aurais pu dire exactement la même chose en d'autres termes, sans doute avec moins de brio. Je rappelle à ceux qui n'étaient pas présents lors des travaux de la commission spéciale que nous avons pris conscience dès ce moment-là de la difficulté qu'il y avait à interpréter la notion de court ou moyen t...