Les amendements de Kévin Mauvieux pour ce dossier
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En septembre 2009, Kévin postule à l'accueil d'un supermarché de Pont-Audemer, dans l'Eure, parce qu'il vient d'avoir dix-huit ans et qu'il va entamer ses études. Les parents de Kévin sont de classe modeste : son père travaille dans la filière du bâtiment et travaux publics (BTP) et sa mère est femme de ménage. Pour payer son loyer, la fac, les...
La situation du pays est catastrophique sur le plan du pouvoir d'achat mais aussi de la dette. Ce n'est plus un secret pour personne, l'inflation galope en France depuis de nombreux mois, et les Français sont pris à la gorge. En particulier, les étudiants étouffent et suffoquent. Nos marges de manœuvre sont extrêmement serrées, quasi nulles, en...
Face à cette situation catastrophique, le Gouvernement manque clairement d'ambition ; il agit peu et mal. La réforme des bourses, totalement insuffisante, reste très en deçà des enjeux, et, à peine la moitié des 60 000 logements des Crous, les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, promis par Emmanuel Macron en 2017 sont sort...
Il s'agit souvent d'étudiants de la classe moyenne, cette classe toujours oubliée, délaissée, pourtant si courageuse, qui n'ont droit qu'aux miettes accordées aux boursiers des échelons 0 ou 0 bis par des ministres qui peuvent ainsi dormir sur leurs deux oreilles. Ces étudiants ont des parents courageux qui font tourner la France, qui gagnent ...
–, à raison d'une dizaine d'heures par semaine, pour un salaire moyen de 500 euros par mois. Lors de nos auditions, on nous a confirmé qu'il n'existait aucune politique publique de soutien à ces étudiants méritants et courageux.
Comme en commission, certains dans la majorité se cacheront derrière la prime d'activité, mais elle n'est versée que pour les salaires supérieurs à 1 070 euros, un montant rarement atteint par les étudiants. Face à cette situation, il y aurait une solution de facilité : cette solution démagogique consisterait à créer une allocation autonomie p...
Cette solution pose plusieurs difficultés. Tout d'abord, verser la même aide à tous, quels que soient les efforts fournis et l'origine sociale, n'est pas juste socialement. Ensuite, dans un pays endetté à plus de 3 000 milliards d'euros, une si grosse enveloppe sera objectivement très rapidement impossible à financer, à moins d'endetter davanta...
Vous l'aurez compris, c'est une fausse bonne idée, qui ne ferait qu'attirer la jeunesse de France dans un dangereux filet électoraliste qui, à terme, la ferait couler. Une deuxième solution, que j'appellerai solution Macron – ou solution-œillères – consisterait tout simplement à ne rien faire, à présenter au grand public les chiffres les moins...
Car oui, la priorité nationale est et restera dans notre ADN, et pour de bonnes raisons : les Français doivent être prioritaires dans l'accès aux aides de l'État français.
Le complément de revenu, ouvert aux étudiants Français âgés de 18 à 25 ans révolus, titulaires d'un contrat de travail, leur permettra de percevoir une prime égale à 20 % de leur salaire – 30 % pour les boursiers –, quels que soient le nombre d'heures travaillées et le revenu mensuel. Afin d'éviter les effets d'aubaine, cette aide, qui permettr...
mais aussi plus équilibrée et plus juste, puisque ce sont bien les étudiants modestes des classes moyennes qui travaillent pour financer leurs études. De plus, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche nous a indiqué qu'exercer une activité plus de douze heures par semaine était un frein à la réussite des études. Or, les étud...
Seul prérequis : accepter d'aller chercher les profits réalisés indûment sur le dos des Français – y compris lorsqu'on va jusqu'à l'inscrire dans son programme ! –, pour les redistribuer là où ils sont nécessaires.
Je termine, madame la présidente, à l'instar d'Elsa Faucillon, qui a, tout à l'heure, bénéficié de temps supplémentaire. En reprenant le programme de Marine Le Pen, le Rassemblement national décide de mettre à l'honneur une proposition de loi mettant pragmatisme économique, bon sens politique, méritocratie et justice sociale ,