Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier
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Un mot d'abord sur le vocabulaire utilisé : pardon, mais, à quatorze mois des Jeux olympiques de 2024, qualifier nos ennemis potentiels de « compétiteurs » me semble poser problème. Ce terme, plus souvent utilisé dans le sport, ne paraît pas adapté.
Je le sais bien. Néanmoins, au sein de l'Assemblée nationale du pays qui s'apprête à accueillir les Jeux olympiques, je préfère parler d'« ennemis potentiels ».
Ensuite, la doctrine du parti communiste en matière de dissuasion nucléaire, que Fabien Roussel a présentée, inclut aussi la volonté de participer activement à toutes les démarches envisageables pour éliminer l'arme nucléaire partout sur la planète. Nous avons signé le TNP, dont l'article VI prévoit le désarmement nucléaire. Ayant signé ce trai...
Je n'appellerai jamais un joyau une arme capable de détruire des millions de personnes en même temps. Jamais.
Monsieur le ministre, sur les intérêts vitaux, on vous suit, car on comprend qu'il ne soit pas question de donner la liste des cibles dont l'atteinte vaudrait dissuasion. Par contre, on ne peut pas vous suivre quand vous proposez de mettre autant d'argent dans la modernisation de l'arme nucléaire, parce que cela revient en fait à la rendre plus...
Plus dissuasive, dites-vous, mais au regard du TNP, cela revient à de la prolifération. Et c'est bien pourquoi la mise en œuvre de ce traité n'avance pas sur le plan du désarmement : les pays dotés font de la surenchère en investissant régulièrement dans l'arme nucléaire. On a évoqué les années « Ni Pershing, ni SS-20 », mais comment cela a-t-i...
Vous pouvez moderniser notre force tout en la réduisant dans le cadre du traité, ce que nous vous invitons à faire. Mais, compte tenu du flou qui entoure les sommes en jeu, dont je veux bien entendre qu'il s'agit d'un flou stratégique, nous ne pouvons pas vous suivre.
Notre collègue a bien fait de parler de la guerre en Ukraine car la dissuasion nucléaire ne l'a pas empêchée.
Je n'étais pas d'accord avec M. Thiériot, mais je l'ai écouté. Je ne devrais pas avoir à le rappeler, monsieur le président. Nous allons tous sur les marchés pour discuter avec les gens. Souvenez-vous de ce qu'ils avaient en tête l'année dernière, au moment où la Russie envahissait l'Ukraine. Ils pensaient alors à la bombe atomique russe et di...
Je me souviens avoir rencontré des gens terrorisés et notamment des jeunes, qui voyaient leurs rêves et leur espoir dans l'avenir être menacés par cette guerre. On a vite oublié ce moment-là ! Je constate par ailleurs qu'il existe des États dotés de l'arme atomique, qui sont d'ailleurs tous opposés au Tian, et des États qui n'en sont pas dotés...
De plus ou moins bon gré, nous avons tous intégré l'idée que la bombe atomique disparaîtrait un jour de la planète – la question est de savoir quand. Ce sera une bonne chose. Il faut commencer à imaginer l'avenir, à concevoir des outils de protection et de dissuasion. Nous avons évoqué les différentes menaces, les scènes où les conflits se déro...
Un commissariat dédié réunirait les différents acteurs concernés – scientifiques, militaires, élus, industriels. Une telle proposition peut rassembler, peut-être jusqu'à vous, monsieur le ministre. Nous n'avons pas défini l'architecture de ce commissariat : vous pourriez accepter l'idée et vous charger de l'élaborer, avant de la soumettre au d...
Vous aurez noté, madame la présidente, que c'est le ministre qui excite les députés de la NUPES !
J'ai écouté le président Bourlanges : il s'est quand même montré bon camarade pour le ministre ! J'aurais dit la même chose si j'avais considéré qu'il fallait montrer à nos alliés et partenaires que nous étions de bons élèves. Mais ce n'est pas l'objet d'une loi de programmation militaire ! Autant on peut dire, lorsqu'on vote un budget, que cel...
C'était tellement agréable d'écouter l'exposé du ministre ; un vrai régal ! Vous venez d'expliquer que le projet de loi n'aurait pas dû faire référence aux 2 % du PIB et asseoir l'effort de défense sur un critère variable et mobile. Vous l'avez démontré et le président Bourlanges l'a souligné : rien ne tient ! L'armée a besoin de lisibilité sur...
Monsieur le ministre, la question de la diplomatie a été abordée en commission. Elle est soulevée ici par l'amendement de notre collègue. On pourrait certes considérer que la guerre est l'échec de la diplomatie, l'échec des efforts menés pour l'éviter – même si, s'agissant de l'Ukraine, il y a eu un vrai travail en ce domaine. Et cet amendement...
…mais il faut inscrire cette évolution dans la perspective d'un renforcement de l'espace diplomatique. Certains avaient même imaginé de créer des ambassades européennes – sous prétexte d'Union européenne –, une proposition que nous avions pour notre part combattue au nom du principe selon lequel un pays souverain doit avoir ses ambassades nati...