Les amendements de Jean-Louis Bourlanges pour ce dossier

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Madame la présidente, je défendrai en même temps l'amendement n° 1646, qui a le même objet. Il s'agit d'une proposition de bon sens, dont la commission des affaires étrangères s'étonne qu'elle ait suscité une réaction négative de la part de la commission de la défense et des forces armées. La politique militaire, c'est la continuation de la po...

Comment pourrait-elle s'inquiéter du fait que la commission des affaires étrangères, qui ne menace en aucune façon ses prérogatives, demande simplement à bénéficier des moyens de faire son métier ? Voilà ce que nous défendons. Quant au sous-amendement n° 1833 de Mme Santiago, je ne reprendrai pas à mon compte la définition formulée naguère par...

Je serais sensible aux arguments développés par le président Gassilloud si l'amendement dont il est ici question diminuait en quoi que ce soit les pouvoirs de la commission de la défense, mais ce n'est pas son objet. Le président Gassilloud a tout à fait raison de rappeler que la défense est l'affaire de la nation tout entière. L'ordonnance de...

Nous n'empiétons pas sur votre action : de grâce, n'empiétez pas sur la nôtre ! Reste l'argument, le cadavre dans le placard, de la possibilité d'une jonction, d'une unification des deux commissions, comme c'est le cas au Sénat. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour ! Ce n'est pas l'idée que partage une majorité de la commission des affaires étr...

Au cours des dernières années, nous avons amélioré très sensiblement l'information et le contrôle de cette assemblée sur les exportations d'armements. Un décret a été pris à ce sujet il y a deux ans. Nous avons notamment inclus les biens à double usage dans le champ de nos préoccupations. Nous tenons à ce que le rapport annuel remis par le Gou...

Votre préoccupation est légitime. Toutefois, l'amendement qui vient d'être adopté précise que le Gouvernement doit fournir le détail des commandes et des livraisons et de leurs bénéficiaires. Cette information, nous l'aurons. En outre, il serait assez anormal que l'Assemblée exerce directement, par le biais d'un rapport, un contrôle spécifique...

Je voudrais rassurer notre collègue : la préoccupation qu'elle exprime est très légitime. C'est un souci constant de la commission des affaires étrangères que de veiller au maintien et au redimensionnement de notre outil diplomatique. Je crois que nous y veillons, et nous le faisons notamment chaque année, à travers l'examen du projet de loi de...

Nous entamons l'examen de l'un des textes phares de cette législature. Il est, en raison de son objet, absolument fondamental pour notre République et pour la nation. Il l'est aussi du fait de son contenu, puisqu'il porte l'enveloppe globale des crédits de notre défense à 413 milliards d'euros, soit une augmentation de 113 milliards sur la péri...

Quand je regarde ce que nous faisons pour les autres, je ne me désole pas, loin de là, mais quand je regarde ce que nos alliés outre-Atlantique font de leur côté pour les Européens, je ne me console pas. Je me console d'autant moins que, comme l'a souligné le Président de la République, l'engagement de nos alliés américains aux côtés de l'Europ...

Cette tentation n'a jamais été celle de la France sous la Ve République et elle l'est moins que jamais. Je me réjouis de la constance de notre engagement national en faveur d'une dissuasion nucléaire destinée à protéger nos intérêts suprêmes. Cette exigence de vaillance passe par un développement vigoureux de notre effort b...

Je voudrais marquer mon étonnement devant l'argumentation développée par MM. Roussel, Lachaud et Saintoul. Il me semble qu'en réalité ils méconnaissent profondément la signification de ce type d'engagement, qui repose sur la loyauté et la modération. Puisque nous sommes confrontés à une menace commune, que nous faisons face aux mêmes défis, no...

Nous avons pu montrer tout à l'heure que définir un objectif en fonction du PIB était doublement justifié : en tant qu'engagement vis-à-vis de nos partenaires et en tant que limite à ne pas dépasser pour satisfaire d'autres besoins. Cet objectif a été choisi librement. Il n'a nullement été établi sur injonction. M. Lachaud a tort de dire que l'...

Je ne mets absolument pas en cause la volonté du Gouvernement d'élever à un niveau très significatif l'effort militaire de la France. Simplement, je constate en écoutant M. Lecoq et le ministre qu'ils sont d'accord.

Vous n'êtes pas d'accord sur tout, rassurez-vous monsieur Lecornu, mais vous l'êtes sur un point : vous voulez un engagement en volume et non pas en pourcentage du PIB.

Or nous nous sommes engagés vis-à-vis de nos partenaires sur un objectif en pourcentage de nos moyens, tout simplement par équité, monsieur Lecoq.

Nous estimons en effet que l'effort consenti par un pays doit refléter sa richesse, sa croissance et ses besoins sociaux. Nous restons donc attachés au maintien d'un engagement en pourcentage du PIB, et non pas en volume, comme semblent le souhaiter M. le ministre et le représentant du groupe Gauche démocrate et républicaine.

J'apprécie les discussions terminologiques, et je tiens à rassurer M. Lachaud. Dans la RNS, le mot « équilibre » est parfois employé au pluriel et parfois au singulier, ce qui m'a poussé à m'interroger. J'en ai conclu que le singulier dénotait une vertu d'équilibre, affirmée notamment tout au long de sa vie par le général de Gaulle. Selon ce pr...

…aussi pourquoi mettre en cause le statu quo au risque d'entraîner un déséquilibre fatal ? Je pourrais multiplier les exemples.