Les amendements de Jean-Hugues Ratenon pour ce dossier
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Monsieur le ministre de la santé, la France est un pays développé, la troisième puissance économique d'Europe. Pourtant, deux épidémies : la leptospirose et le choléra frappent violemment la France de l'océan Indien. Ces deux maladies des pays pauvres frappent deux territoires Français – cette France qui, à Mayotte, laisse mourir un enfant de 3...
Le choléra met une nouvelle fois en lumière le sous-développement du 101
L'épidémie risque de s'étendre à La Réunion, déjà confrontée à une autre maladie, la leptospirose. Depuis le début de l'année, elle fait face à une forte augmentation du nombre de cas, du jamais-vu. Déjà deux morts, qui auraient pu être évités. Parmi les malades, 70 % ont dû être hospitalisés et 25 % sont dans un état critique. Les hôpitaux s'e...
C'est indigne de la République. La santé n'est pas une marchandise, Il est urgent d'agir, des solutions existent. Que comptez-vous faire ? Êtes-vous prêt à mettre en pratique les propositions qui vous ont été soumises pour éradiquer les maladies et rattraper le retard du service public ?
La situation à Mayotte n'est pas nouvelle. De Sarkozy à Macron en passant par Hollande, tous les présidents le savaient ; tous les récents gouvernements le savaient : là où la justice fait défaut, la violence trouve son chemin, son terreau. C'est le cas de Mayotte qui se trouve dans une situation d'abandon total par la République. Malgré de nom...
Depuis plusieurs années, les élus de Mayotte nous alertent sur une situation explosive liée aux enfants abandonnés : 4 000 à 5 000 enfants, dont les parents ont été reconduits à la frontière ou sont décédés en mer, vivent dans la rue, sous des abris de fortune et dans la boue. Dès 2018, Jean-Luc Mélenchon
avait suggéré que l'Hexagone prenne sa part de responsabilité en accueillant immédiatement ces mineurs isolés en détresse.
Six ans plus tard, ces mêmes mineurs abandonnés, âgés de 10 à 20 ans, ne constituent-ils pas le gros des troupes des bandes responsables de l'insécurité qui règne à Mayotte ? Parallèlement, on demandait à l'État de mettre en œuvre le plan d'investissement de 1,8 milliard d'euros sur dix ans, proposé par les élus de Mayotte, pour assurer les be...
Pire, l'État organise le transfert des violences de Mayotte vers La Réunion. Monsieur le ministre de l'intérieur et des outre-mer, vous savez très bien que la fin du droit du sol n'arrêtera pas le flux migratoire. Maintenant, soit six ans plus tard, êtes-vous prêt à entendre raison et à agir en conséquence ?
Mme la Première ministre a passé trois jours à La Réunion, accompagnée de quatre ministres, d'un paquet de conseillers, de collaborateurs et de médias nationaux privilégiés, et surtout de 400 militaires des forces de l'ordre, alors que drones et hélicoptères quadrillaient le terrain. Du jamais vu pour ce genre de visite ! Les journalistes réuni...
J'en viens à nos préoccupations. Dix millions d'euros sont accordés à l'agriculture : c'est parfaitement insuffisant pour tout l'outre-mer, et rien n'est prévu pour l'autosuffisance alimentaire. Soixante millions d'euros sont annoncés pour deux lycées : du réchauffé, puisque la mesure nous avait déjà été servie en décembre 2022 par votre minist...
Rien pour lutter contre la cherté de la vie. Rien pour le pouvoir d'achat. Rien pour le maintien à domicile des personnes âgées. Rien sur la révision du coefficient géographique. Rien pour la santé. Rien pour l'emploi des jeunes ni pour les petites entreprises qui souffrent. Rien sur les conséquences de votre réforme des retraites en outre-mer....
En revanche, madame la Première ministre, êtes-vous prête à enfin prendre en compte nos propositions pour le développement des outre-mer, dans le cadre du comité interministériel des outre-mer (CIOM) qui tarde à venir ?
Monsieur le ministre délégué chargé des outre-mer, lorsque vous avez été interpellé sur l'envolée des prix des billets d'avion – jusqu'à 42 % de hausse –, vous nous aviez promis des solutions. Interpellé sur les prix élevés de la téléphonie et d'internet, vous nous aviez promis des solutions. Interpellé sur les coûts et les taxes des colis post...
L'écart est de 75 % pour le paquet de seize yaourts aux fruits, de 40 % pour 500 grammes de spaghettis. Le paquet de dix lames de rasoir coûte 3,29 euros ici, alors qu'un paquet de quatre lames coûte jusqu'à 7,99 euros chez nous. Le paquet de protections hygiéniques est vendu 2,14 euros ici et 3,98 euros chez nous, soit 86 % de plus.
Vous promettez des réponses pour ce jeudi, mais dans la presse nationale vous donnez déjà des éléments de votre « Oudinot du pouvoir d'achat », et le compte n'y est pas.
Votre montagne de solutions accouche d'une souris. À ce stade, vous n'avez pas fait assez concernant les prix et, pire, vous faites mine d'ignorer que le pouvoir d'achat dépend aussi des revenus.
Rien sur les minima sociaux, rien pour les personnes âgées et retraitées, rien pour nos étudiants, rien pour les smicards. Pensez-vous réellement qu'en outre-mer on peut vivre avec ce Smic, monsieur le ministre délégué ? Vous avez encore quarante-huit heures pour revoir votre copie. Allez-vous le faire ? Cessez d'abandonner les outre-mer !