L'action que vous souhaitez mener à la tête de la RATP relève d'un quintuple défi : le défi de l'ouverture à la concurrence, qui ne doit être réalisée ni au détriment de la qualité de service pour les usagers, ni au détriment des enjeux sociaux internes ; le défi du Grand Paris Express ; le défi de la gestion des grands événements comme Paris 2024 ; le défi de la modernisation des équipements et du déploiement des services de mobilité connectée ; le défi de la transition écologique, avec l'enjeu stratégique de l'intermodalité. Au carrefour de ces grands défis, vous restez confiant. Notre groupe est dans le même état d'esprit, malgré quelques réserves quant à l'image renvoyée par votre nomination.
Nous attendons de vous que vous excelliez dans l'écoute et la concertation, tant avec nous qu'avec l'ensemble des corps intermédiaires, et que vous respectiez, comme vous vous y êtes engagé, les réserves formulées par la HATVP.
Notre groupe souhaite également avoir des compléments d'information sur deux sujets.
Le premier concerne l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. On a parfois le sentiment que, dans ce domaine, la RATP a un métro de retard ! Comment entendez-vous renforcer cette accessibilité dans le métro et proposer aux personnes concernées une vraie intermodalité permettant de se déplacer d'un point A à un point B ? Il n'y a pas pire situation qu'une rupture d'accessibilité dans un trajet. Les enjeux tournent autour de l'information et de la concertation avec les autres opérateurs de transport. Les personnes à mobilité réduite feront-elles l'objet d'un traitement particulier dans le cadre du déploiement de la MaaS ?
Notre deuxième interrogation porte sur l'accélération de la transition énergétique et les objectifs de décarbonation.
Enfin, avant de changer de cap, comment évaluez-vous votre bilan à la tête de l'Afit France ?