Il ne s'agit pas de priver le préfet de ses compétences mais de recentrer son action sur la crise climatique.
Je suis étonnée d'entendre l'apologie du décideur unique dans une institution dont le travail collectif est la vocation. Nous ne sommes pas obligés d'appliquer le régime de la Ve République à toutes les fonctions. Il est possible que la confrontation des opinions produise des résultats intéressants pour notre pays.
La crise du covid a montré que l'État dispose déjà d'outils. En revanche, il est une crise majeure qui nous concerne tous, celle du dérèglement climatique, face à laquelle nous pourrions doter le préfet de pouvoirs particuliers pour agir en coordination avec l'ensemble des acteurs. C'est peu de chose face à l'enjeu du siècle.