Ma collègue Elsa Faucillon a dit l'essentiel. Tel qu'il nous est présenté, ce projet de loi vise à mettre plus de lien, plus d'humain, plus d'agents et plus de moyens au service de la population. Or il y a là une incohérence : la mesure que vous proposez participe d'une distanciation du lien. Plusieurs collègues appartenant à différents groupes politiques l'ont souligné, et il faut que vous l'entendiez.
Nous défendrons des amendements qui visent à encadrer ou limiter le recours à la vidéoconférence. Notre insistance n'est pas dénuée de fondement, donc ne vous contentez pas de nous renvoyer à des arguments d'autorité.
Le présent chapitre du projet de loi porte spécifiquement sur l'amélioration de l'accueil des victimes. C'est pourquoi nous insistons lourdement sur les diverses capacités d'accueil. Il serait bon que, grâce à ces amendements ou aux suivants, nous fassions un peu de politique au service du public.