Concernant cette demande de rapport, j'abonde dans le sens de notre collègue Roger Vicot.
Permettez-moi d'élargir la focale et de faire un peu de politique. Si nous disposions d'un opérateur public de télécommunications, nous ne serions pas confrontés à de telles difficultés : il ne serait pas nécessaire de créer un établissement public, de lancer un appel d'offres, de passer un marché public, de solliciter quatre opérateurs, de doubler les antennes pour avoir un réseau sécurisé… Je plaide pour la renationalisation du secteur de la téléphonie, notamment à des fins de préservation de l'ordre public et de bon fonctionnement de la sécurité civile, puisque le RRF a vocation à être utilisé aussi par les services d'incendie et de secours. Vous souvenez-vous de la panne des numéros d'urgence, il y a un an et demi ? Certains domaines devraient rester publics à 100 %. Les propositions de La France insoumise et de la NUPES tendant à socialiser certaines activités de réseau sont d'intérêt général, y compris en matière de sécurité.