L'enjeu du ferroviaire dans le cadre de la transition écologique du transport de marchandises est loin de se réduire au Lyon-Turin. Il existe déjà des voies qui pourraient être utilisées. N'attendons pas le mirage de 2050 pour mettre des camions sur les trains.
Notre réseau ferré souffre d'un sous-investissement chronique, contrairement au réseau autoroutier, dont les utilisateurs ne paient même pas 10 % du coût total et qui est donc très fortement subventionné par les impôts. L'estimation du montant nécessaire va de 80 à 100 milliards – ce dernier chiffre émane de la direction de la SNCF, comme l'a rappelé François Ruffin. Il faut aussi désendetter la SNCF pour lui permettre d'investir à nouveau. À cet égard, l'État doit prendre ses responsabilités.