Votre stratégie GEND 20.24 est fondée sur la proximité. Elle est favorisée par des moyens en très nette augmentation depuis 2017 et renforcés par la LOPMI. Je salue cet effort de l'État, avec la création de 200 nouvelles brigades, la montée en puissance de la réserve opérationnelle de niveau 1 et la création de sept escadrons de gendarmerie mobile.
M'appuyant sur mon expérience d'élu d'un département rural très vaste, je vous interrogerai sur votre action en profondeur des territoires. La sécurité routière est le premier enjeu de sécurité en Dordogne, où l'on dénombre de nombreux accidents parfois dus à un manque de vigilance. Quel est le rôle des escadrons départementaux de sécurité routière ? Menez-vous des actions de sensibilisation et de prévention auprès des séniors ?
La sécheresse et les incendies représentent un autre enjeu de poids. Depuis le 1er août, 80 départs de feu, dont 60 volontaires, ont été recensés dans mon département, motivant l'action préventive et répressive menée par les gendarmes, en synergie avec les forces de sécurité civile, nationale et européenne.
Enfin, la Dordogne a l'honneur d'accueillir sur son sol le centre national d'entraînement de Saint-Astier, qui fait la fierté de la gendarmerie, en France, comme à l'étranger. J'ai noté avec plaisir l'effort que vous entendez consacrer au développement de son image, notamment en association avec les Marines. Il s'agit du seul lieu où tout gendarme s'est rendu au moins une fois durant sa carrière. Saint-Astier accueille chaque année plus de 10 000 stagiaires, mais aussi des forces de sécurité intérieure en provenance de toute l'Europe et de certains pays d'Afrique. Qu'en est-il de la remise à niveau des bâtiments d'hébergement des stagiaires ? Envisagez-vous la création d'un stand de tir à armes longues, qui pourrait bénéficier au groupement départemental ainsi qu'aux forces de police du département ?