Au nom d'un modèle français qui reposerait sur des exploitations à taille humaine, de cinquante, soixante ou soixante-dix bêtes, certains refusent le modèle américain ou les « fermes industrielles » – expression souvent mal définie. Selon vous, pourrons-nous conserver des exploitations familiales, à taille humaine, notamment dans l'élevage bovin, ou le mouvement de regroupement est-il inéluctable ? La semaine dernière, nous avons longuement débattu de ces questions dans l'hémicycle, dans le cadre de l'examen du projet de loi d'orientation agricole.