La phytopharmacovigilance après une AMM est une innovation française qui a permis de retirer, au-delà des études plus holistiques menées par l'Efsa ou l'Anses, des molécules ayant eu un impact sur la santé ou l'environnement. Pouvez-vous défendre cette idée à l'échelle européenne, comme le proposait la commission d'enquête sur les produits phytosanitaires ? Vous ne l'avez pas reprise, alors qu'il s'agit d'un véritable trésor français, qui constitue un bon levier de retrait des molécules.
Concernant les clauses miroirs, le groupe socialiste, associé à sept autres, propose une inversion de la charge de la preuve. Êtes-vous prête à étudier cette proposition avec bienveillance ?
Enfin, votre plan vous montre très attachée au techno-solutionnisme. Nous sommes persuadés que 80 % des solutions sont liées à l'agronomie. Avez-vous évalué les montants attribués, dans le cadre du plan France relance, à chaque type d'agriculteurs ainsi que leur efficacité ? Chaque euro compte.