Sur votre site internet, dont je salue la qualité de l'information et le souci de transparence, vous indiquez dans votre éditorial qu'il y a un très fort intérêt des marchés internationaux pour les obligations sociales françaises. Cela a suscité une appétence particulière, au cours de l'année écoulée, alors que l'on insistait très lourdement sur l'endettement de la France. Comment expliquez-vous cet intérêt des investisseurs pour la dette sociale française ?
Vous avez également indiqué que 75 % des emprunts étaient à taux fixe, ce qui démontre une structure de la dette bien tenue. Cependant, en ce qui concerne les investisseurs, à part les banques centrales, les banques et les investisseurs institutionnels, pouvez-vous préciser quels sont les autres investisseurs ?
Vous avez cité la réforme des retraites et mentionné également une réforme de la sécurité sociale. Pensez-vous que cette réforme est nécessaire ?