J'ai eu l'occasion de le faire à de nombreuses reprises, mais il est important, à ce stade de nos débats, de rappeler encore une fois que ce texte repose sur deux fondamentaux indissociables, et qu'il faut donc le considérer dans sa globalité : la première partie a permis de réaffirmer l'importance des soins d'accompagnement, notamment des soins palliatifs ; la seconde permet aux patients atteints de douleurs réfractaires, qui ne répondent à aucun traitement, de demander à bénéficier de l'aide à mourir. Elle repose bien sur la volonté du patient.
Depuis le début de l'examen du texte, nous répétons que nous respectons les convictions profondes de l'ensemble des personnels de la communauté médicale – car vous avez raison, madame Darrieussecq, tous, aide-soignant, infirmier et médecin, sont concernés. Les respecter, c'est bien évidemment les laisser libres de choisir en leur permettant d'invoquer la clause de conscience. Ajouter la notion de volontariat permet d'insister sur l'importance que nous accordons au respect du choix des soignants, et je suis donc favorable aux amendements identiques n° 1005 , 2454 et 3284 .