Je m'interroge d'ailleurs quant à cette nouvelle procédure d'extrême urgence : quel intérêt le procureur aura-t-il à saisir le juge aux affaires familiales quand le juge des libertés et de la détention peut déjà prendre des mesures dans le cadre d'un contrôle judiciaire ? Vous allégez l'office du juge pénal, mais la justice civile, elle aussi, est exsangue !
L'avenir nous dira si cette réforme permettra de faire avancer substantiellement le droit des victimes de violences intrafamiliales. J'en doute. Mais, pour toutes les femmes, tous les enfants, tous les hommes aussi, dont la vie, dans l'Hexagone comme à La Réunion, est mise en danger, j'espère me tromper.