Je tiens avant tout à saluer, avec beaucoup de reconnaissance et d'affection, Alain Claeys, auteur aux côtés de Jean Leonetti de la loi de 2016, et qui suit nos débats. Après ce qui est arrivé au texte de notre collègue Olivier Falorni à la fin de la législature précédente, après l'avis 139 du Comité national consultatif d'éthique qui indiquait qu'il y avait un chemin éthique pour une aide à mourir, après la convention citoyenne sur la fin de vie, après la mission d'évaluation confiée à nos collègues Caroline Fiat et Didier Martin sur la loi Claeys-Leonetti, de quoi aurions-nous l'air si nous disions : « Il n'y a pas de débat, passez muscade. » Quel message enverrions-nous alors s'agissant de la dignité de notre hémicycle