La rémunération des vacataires est indigente : elle représente 1 % des dépenses des établissements d'enseignement supérieur, alors qu'ils assurent près d'un quart des heures de cours. Comptez-vous leur proposer un taux horaire décent, qui leur permette d'être respectés et, pour un quart d'entre eux, de sortir de l'extrême précarité ?
Le nombre de doctorants en cotutelle internationale diminue de façon inquiétante : il est passé de 1 223 en 2021 à 637 en 2023, pour une cible de 1 300. En parallèle, le nombre d'inscrits en première année de thèse a chuté de 4 % entre 2021 et 2022. Comment retrouver une attractivité ?
Enfin, le taux de projets jugés recevables par l'ANR est au plus bas depuis 2020, à 20 %. Le choix, confirmé dans la loi de programmation de la recherche, de soutenir la recherche sur projets au détriment des financements récurrents a des conséquences néfastes sur l'attractivité du secteur : précarité des chercheurs, difficulté à constituer des dossiers de candidature, vision à court terme, entrave à la liberté de recherche… Il est de plus en plus difficile de présenter des projets à l'ANR : comment comptez-vous y remédier ?