Comme M. Philippe Vigier, je suis élu d'un département qui ne dispose d'aucune unité de soins palliatifs mais je suis, moi aussi, rassuré par ce que vient d'annoncer Mme la ministre. Dans ces départements, des équipes mobiles mènent un travail formidable et j'en profite pour leur rendre hommage mais, quand bien même nous créerions un droit opposable, n'oublions pas que ce texte vise surtout à réparer une injustice. Même dans les départements pourvus d'unités de soins palliatifs, il peut arriver que des personnes renoncent à ces soins, notamment parce qu'ils n'auront pas permis d'atténuer leur souffrance. Certaines d'entre elles, parce qu'elles ont les moyens de se rendre à l'étranger ou parce qu'elles connaissent un médecin qui acceptera de se mettre hors la loi, pourront faire un autre choix. D'autres, non.