Mme Ménard et moi-même avons évoqué une tribune récemment parue dans Le Monde ; j'ai vérifié la qualité de ses signataires. Monsieur le rapporteur, alors que vous avez fait valoir qu'il n'existe pas de spécialité en soins palliatifs, les signataires en question sont bien des spécialistes, qui représentent la médecine palliative française en tant que discipline universitaire. Les uns sont membres du collège national des enseignants et formateurs universitaires en soins palliatifs, les autres sont membres de la sous-section médecine palliative du Conseil national des universités (CNU) et d'autres enfin siègent au conseil national professionnel associé de médecine palliative. Par conséquent, tous possèdent une forte légitimité et sont membres ou associés du conseil scientifique de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs : vous devez l'admettre, à moins que vous ne reconnaissiez pas les instances que je viens de citer, ce dont je m'étonnerais fort.