Il y a moins d'un mois, des professionnels des soins palliatifs, enseignants et chercheurs, ont publié une tribune dans Le Monde. Ils s'interrogent sur le qualificatif de soins d'accompagnement, rappelant que la pratique des soins palliatifs est encadrée par des référentiels internationaux – notamment la définition précise de l'OMS – et par la Haute Autorité de santé (HAS) française.
Ils plaident pour la conservation du terme de soins palliatifs, internationalement reconnu par la communauté scientifique, ce qui permet de développer les bonnes pratiques internationales en matière de soins palliatifs.
Ils précisent que la Haute Autorité de santé a démontré l'efficacité de la médecine palliative dans l'amélioration de la qualité de vie, la réduction de l'acharnement thérapeutique ou encore la diminution des symptômes anxio-dépressifs.
Ils concluent en regrettant que « ce qui pourrait apparaître comme une évolution sémantique mineure » – c'est-à-dire de parler désormais de soins d'accompagnement – « a, au contraire, des implications préoccupantes pour le développement des soins palliatifs et la prise en charge des patients. »
Madame la ministre, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ces spécialistes ont publié une telle tribune, annonçant des implications préoccupantes pour le développement des soins palliatifs et la prise en charge des patients ? La lecture de l'article peut inquiéter et la représentation nationale a le droit d'obtenir une réponse du Gouvernement.