La Corse, à l'instar d'autres territoires, subit une pression foncière et immobilière très forte. La logique de spéculation foncière qui y a cours exclut du droit au logement ou du droit à l'accession à la propriété ceux qui ont décidé de vivre durablement dans ce territoire. La création de valeur liée aux ventes et aux reventes de résidences secondaires devient indue, c'est pourquoi ces deux amendements évoquent la surspéculation immobilière. La croissance des prix est frénétique : elle est de 138 % en dix ans, contre 65 % en moyenne en France. La situation devient déraisonnable.
Aussi entendons-nous non pas taxer le stock, la valeur, mais majorer la plus-value immobilière, donc le flux et le bénéfice considéré comme déraisonnable. Il s'agit de le rendre raisonnable et de faire en sorte qu'en deçà de la majoration des plus-values les prix baissent, les ressources ainsi dégagées devant servir la politique d'accession à la propriété, au logement intermédiaire, au logement social. J'espère que ces amendements trouveront un écho favorable auprès de vous, étant entendu que j'associe à cette proposition les territoires basque, breton et autres que je n'oublie pas et qui subissent le même phénomène.