Mes chers collègues, nous recevons quatre représentants de l'Office de développement de l'économie agricole d'outre-mer (ODEADOM) : M. Joël Sorres, son président, en visioconférence depuis La Réunion, Mme Valérie Gourvennec, sa directrice adjointe, M. David Batista, son secrétaire général, et M. Théo Branswick, économiste chargé de l'évaluation du programme d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité.
La situation des outre-mer en matière de souveraineté alimentaire est différente de celle de la métropole et, à certains égards, diamétralement opposée. S'il peut y avoir un débat sur la pertinence de la notion de souveraineté alimentaire appliquée à la France hexagonale, ce n'est évidemment pas le cas pour les outre-mer, très dépendants des importations et dont l'agriculture est largement tournée vers l'exportation.
Nous serons heureux, monsieur le président, d'aborder ces sujets avec vous.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.