Le débat sur le CETA est essentiel. Nous en avons parlé avec IINTERBEV, l'association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes. J'écrirai officiellement à la direction générale du Trésor pour leur demander d'étayer les informations qu'ils ont publiées sur ce sujet et comment on veille, ou non, à l'application des normes européennes.
On a beaucoup parlé de la filière bovine, en particulier à l'occasion des manifestations qui se sont déroulées depuis janvier. Sa situation est contrastée. Si l'on s'en tient aux chiffres, la production est constante depuis une dizaine d'années : la consommation a baissé de 7 %, mais la production a diminué de 6 %. Néanmoins, on a le sentiment d'une déprise. Le problème n'est-il pas franco-français ? Depuis des décennies, on parle de la structuration de la filière. Je suppose que les anciens ministres chargés de l'agriculture, quand nous les auditionnerons, nous diront qu'il en était déjà question quand ils exerçaient des responsabilités.