Le sous-amendement AC343 tend à rétablir une disposition du texte initial. La proposition de loi de M. Laurent Lafon prévoyait le principe d'un plafonnement des recettes publicitaires, sans définir de montant. Le statu quo est préférable à la diminution, qui affaiblirait l'audiovisuel public. Toutefois, supprimer tout plafonnement revient à dire que c'est open bar, alors que la notion de service public est incompatible avec une logique commerciale : la recherche de recettes publicitaires maximales entraîne une course à l'audience. Les COM prévoyaient déjà un plafond. La mission d'information sur l'avenir de l'audiovisuel public, que j'ai présidée, s'est intéressée au sujet. Les services publics européens ont rarement recours à la publicité, afin de garder leur liberté éditoriale en échappant à la logique commerciale.
En résumé, la toxicité dépend de la dose : un peu de publicité permet de percevoir des recettes ; trop fait perdre son âme au service public.