Avant même de se préoccuper des aménités pour sa famille et de sa vie sociale, l'éleveur est confronté à ce que nous appelons l'« ambiance élevage » : la disponibilité d'un mécano pour la salle de traite, la possibilité de faire venir un pareur, un vétérinaire ou un contrôleur laitier. Cet environnement compte énormément dans la décision de continuer ou d'arrêter l'élevage. On n'est pas éleveur tout seul ; on l'est dans une chaîne de métiers.
Par ailleurs, on observe un mouvement de reprise des cliniques vétérinaires, notamment de leur pharmacie, par des firmes et des fonds de pension qui sont en train de privatiser un marché d'entreprises indépendantes, ce qui conduit à une hausse de prix et à des situations de monopole. J'ignore quelle solution législative apporter à ce problème, mais je propose que l'on y réfléchisse.