Le principe « pas d'interdiction sans solution » relève du bon sens. L'Assemblée nationale s'est ridiculisée sur l'affaire du glyphosate. J'ai voté contre l'interdiction, car elle était intenable. On ne peut pas adopter ces mesures tout de suite. Ce qui manque peut-être à l'amendement, c'est la prise en compte de la dimension temporelle. On pourrait écrire que, tant qu'on n'a pas trouvé de solution alternative, on n'interdit pas. On ne peut pas interdire non plus certains produits qui sont autorisés par des instances européennes – cela aussi, c'est intenable. Je propose d'adopter l'amendement et de l'améliorer par la suite.