Raphaël Gérard, auteur de l'amendement précédent, a réalisé un travail remarquable sur l'outre-mer, qui se sent parfois délaissé, au risque d'ailleurs de se trouver en rupture avec l'Hexagone. Je note toutefois que ce sont plutôt les programmes nationaux qui incluent des informations ultramarines, alors que cela devrait aller dans les deux sens, et que le pacte de visibilité est bien plus respecté par le service public que par les acteurs privés.
Même si notre avis est défavorable sur cet amendement, la question qu'il soulève pourrait faire l'objet d'une mission d'information parlementaire, afin d'apprécier et d'améliorer les indicateurs retenus dans le COM et qui seront repris, demain, dans les conventions stratégiques pluriannuelles. En effet, les informations diffusées au sujet des outre-mer concernent principalement le tourisme et la découverte, et insuffisamment leur histoire, leur culture et leur actualité. C'est bien un travail de prospective qu'il convient de mener, car les indicateurs sont remplis sur le plan quantitatif. Douze programmes en prime time devaient être consacrés aux outre-mer : il y a en a eu trente-six.