Monsieur le ministre, vous avez raison ; tous les syndicats que nous avons auditionnés en commission s'accordent sur le fait que l'agriculture méditerranéenne représente un enjeu spécifique, y compris au-delà de la région Occitanie. On ne peut qu'être d'accord avec le collègue Taupiac, mais je salue les travaux engagés, qui comportent une dimension de coopération méditerranéenne : nous avons beaucoup à apprendre de nos voisins méditerranéens, notamment des pays du Maghreb. Leur avance en matière d'agronomie et d'économie ouvre la voie à une transmission de technologies et de savoir-faire.
Inscrire ces préoccupations dans la loi me paraît sensé. Il ne s'agit pas de rendre la loi bavarde – c'est un enjeu actuel, tant macro et microéconomique que d'aménagement du territoire. Il faut aussi penser à l'effet rebond : certains utilisent la crise climatique qui touche déjà l'agriculture méditerranéenne pour justifier qu'on démantèle les normes environnementales auxquelles est soumise l'agriculture au nord de la Loire. Inscrire cette expérimentation dans la loi permettrait d'ouvrir des perspectives d'équilibre en matière d'aménagement et de production sur tout le territoire national.