L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi constitutionnelle portant modification du corps électoral pour les élections au Congrès et aux assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie (n° 2424, 2611).
Je vous indique qu'à la demande du groupe Socialistes et apparentés, j'ai réuni le groupe de contact sur la Nouvelle-Calédonie qui comprend les présidents de chaque groupe politique, les députés de Nouvelle-Calédonie, le président de la commission des lois et le président de la délégation aux outre-mer.
Au terme d'un échange assez long – ce qui explique l'heure tardive de reprise de la séance –, nous sommes convenus que nous appelions à la sérénité des débats dans l'hémicycle et au respect des positions et des opinions de chacun, que, compte tenu de la situation actuelle en Nouvelle-Calédonie, particulièrement à Nouméa, nous appelions au calme et à la reprise du dialogue, que l'objectif partagé par tous était d'aboutir à un accord global et que l'Assemblée nationale prendrait toute sa part dans la poursuite de cet objectif – nos compatriotes de Nouvelle-Calédonie peuvent compter sur l'ensemble de la représentation nationale pour jouer pleinement son rôle sur cette question.