Je rappelle que, sur décision du bureau de la commission d'enquête, le temps de parole est individuel : je ne peux malheureusement pas en attribuer davantage en procédant par groupes politiques, et ce n'est pas ma faute si certains d'entre eux sont plus représentés que d'autres, étant entendu que le nombre de membres de chaque groupe au sein de la commission d'enquête est proportionnel à sa taille dans notre assemblée. Je relève que, parmi la majorité présidentielle, nous ne sommes pas si nombreux pour cette audition et que, de ce fait, nous n'avons pas beaucoup d'intervenants. Néanmoins, cela crée un équilibre.
Je vais redonner la parole à notre rapporteur, en rappelant qu'il ne s'agit pas de faire le procès politique de Mme Dati, mais d'auditionner la ministre de la culture – nous devons y être très attentifs. Je tiens vraiment à la qualité des débats et à ce que le travail du rapporteur atteigne un niveau optimal. Je ne pense pas avoir été jusque-là un président qui empêche, que soit par l'envoi des convocations ou par la gestion du temps de parole, rebonds compris. Mon but est que nous obtenions tous les éléments qui nous sont utiles, dans le cadre de la commission d'enquête.
Nos auditions sont très suivies – tant mieux – et nous devons être attentifs aussi bien sur le fond, en respectant le cadre de la commission d'enquête et son objet, que sur la forme. Nos concitoyens, tous les e-mails que je reçois depuis que je préside cette commission le montrent, y sont extrêmement attachés.