Et puis j'ai entendu évoquer le travail du Parlement avec une forme de suffisance. Excusez-moi de vous le rappeler, mais quand on est au pouvoir depuis sept ans, la réalité des prix, notamment dans l'élevage, dans le lait comme dans la viande, devrait vous rendre un peu plus humbles dans la recherche des solutions.
Et pour terminer par le plus dramatique, madame la ministre, je rappelle que vous avez évoqué le fait que nous avions déjà tout fait pour la transition. Mais la réalité, vous la connaissez et elle est absolument dramatique : non seulement le plan stratégique national de la France n'est pas à la hauteur des enjeux de l'anthropocène, mais de plus, depuis quelques mois et par démagogie, dans la dynamique du mouvement social que nous avons connu, plutôt que de construire de la justice économique, vous avez détricoté le peu du Green Deal qui assurait la fécondité et la productivité de notre agriculture de demain.