J'ai en effet eu l'honneur de me voir confier par un gouvernement une mission sur une nouvelle version du plan Écophyto et sur les pesticides en général. Pendant les six mois qu'a duré ma mission, je n'ai pas reçu un coup de téléphone du cabinet ou des ministres : en tant que parlementaire en mission, j'ai bénéficié d'une totale liberté dans la rédaction de mon rapport. Au contraire, le ton qui est le vôtre, notamment quand vous décrivez la complicité avec le ministère qui vous a confié votre mission, me laisse craindre des conflits d'intérêts, des pressions et des petits arrangements.