Monsieur Lefèvre, le taux de prélèvements obligatoires n'a pas baissé depuis 2017. L'amendement est sympathique – il augmente de 8 milliards d'euros les recettes fiscales – mais il n'a aucune portée puisque l'échéance fixée est lointaine. C'est dans le projet de loi de finances qu'il faut s'attaquer aux dépenses fiscales et pas seulement à quelques-unes – depuis des années, nous nous cassons les dents en suivant cette voie. L'objectif d'une réduction globale de 5 % des dépenses fiscales me semble raisonnable, à charge pour le Gouvernement d'appliquer cette baisse à chaque niche pour tenir les chiens. J'ai déposé un amendement en ce sens.