Après le vote de cette proposition de résolution, la bataille des mots et des chiffres continuera. Dès demain, il faudra se remettre à l'ouvrage et ne plus entraver le travail des historiens et des associations. C'est ce que nous souhaitons.
J'ai une pensée pour ceux qui seront soulagés de voir enfin la mort de ces innocents inscrite dans la mémoire collective et la responsabilité de l'État reconnue. Je pense aussi à tous ceux pour qui la violence de la colonisation fait partie de leur histoire ; c'est aussi pour eux que nous devons écrire cette nouvelle page. Parler sans tabou du passé, sans occulter le présent ni l'avenir : voilà le chemin qu'il nous reste à parcourir. C'est pourquoi le groupe Socialistes et apparentés votera le texte.