En commission, nous avons préféré porter cette durée à quatre ans pour deux raisons : d'une part la cohérence avec les dispositions de la LPM concernant les interceptions satellitaires, d'autre part le fait que, même si les services ont certainement déjà des idées touchant certains aspects des algorithmes, leur développement prendra du temps, notamment pour la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Créer les premiers avait demandé deux ans ; dans ces conditions, si l'expérimentation dure trois années, l'algorithme ne sera en fait utilisé que pendant un an, soit trop peu pour l'évaluer. Je demande le retrait de l'amendement ; à défaut, avis défavorable.