…du traité de Troyes livrant le royaume de France aux Anglais jusqu'à l'infamie pétainiste de 1940, la trahison avérée des intérêts de la France occupe une triste place dans l'inconscient national.
Les Français, à juste titre, n'ont jamais cessé de craindre d'être trahis par leurs dirigeants et ce n'est pas le mandat dévastateur d'Emmanuel Macron qui leur donnera tort ! Inversement, dans une démocratie, accuser sans aucun fondement les oppositions, par pur cynisme, par machiavélisme, est la preuve la plus révoltante de la dérive illibérale d'un régime en bout de course, à bout de souffle, agonisant dans le mensonge et voulant salir les forces alternatives à son échec.
À l'image des institutions européennes, qui confient à Glucksmann le soin de faire la lumière sur les ingérences alors que sa propre formation, le Parti socialiste européen, a été prise la main dans le sac de l'argent sale du Qatar et du Maroc, le radeau macroniste coule et veut entraîner notre démocratie dans son naufrage en accusant les oppositions de ses propres turpitudes.