L'injustice sociale, les inégalités structurelles, les discriminations, la faiblesse de l'État sont des raisons légitimes de se révolter, que les adversaires de la France exploitent et mettent en scène sur les réseaux sociaux pour affaiblir la République en outre-mer.
Je veux vous alerter sur la gravité de la situation à Mayotte. Dangereusement déstabilisée et menacée par l'ingérence agressive des Comores, qui revendiquent notre île et contestent notre choix de rester Français, Mayotte fait l'objet d'attaques pilotées par les Comores, avec l'appui de la Russie, de l'Azerbaïdjan et de la Chine.
Vous le savez : les Comores instrumentalisent les migrants comoriens et africains pour asseoir leur revendication territoriale et détruire la République à Mayotte. Cette stratégie d'instrumentalisation des flux migratoires est qualifiée de menace hybride par l'Otan et par l'Union européenne. Perverse et redoutable, l'instrumentalisation des flux migratoires déstabilise le pays d'accueil. Elle utilise contre lui ses propres lois, jusqu'à la fracture du pacte social, en s'appuyant efficacement sur des alliés, affichés ou cachés, locaux ou nationaux.
Mayotte est un modèle du genre, avec l'embolie complète de nos maigres services publics. La moitié de la patientèle de notre seul hôpital est étrangère. Dans nos classes saturées, seuls 30 % des élèves sont français. La machine migratoire détruit notre système sanitaire et scolaire par asphyxie. Tout effort de la puissance publique est annihilé par la machine démographique étrangère et par le flot quotidien de migrants qui arrivent par bateau. Alors que l'immigration est illégale, elle ouvre des droits à Mayotte, et cela bien que les Français n'aient pas accès à l'ensemble des leurs. L'immigration comorienne massive alimente dans l'île une violence inédite et place l'État dans une situation d'impuissance, face à des barbares déchaînés qui se jouent de nos lois protectrices pour leurs droits. Les migrants menacent physiquement et agressent les élus, incendient et attaquent les bâtiments publics.
La déstabilisation fonctionne. Mayotte implose lentement, mais sûrement. Nous sommes au bord de la guerre civile parce que l'ingérence comorienne se nourrit de l'incapacité de l'État à garantir la sérénité démocratique, à protéger nos libertés fondamentales, à assurer l'ordre public et la protection de nos concitoyens et des frontières.
Moroni assume totalement ses revendications et son ingérence. Souvenez-vous que Mayotte a été exclue de toutes les instances régionales, du fait du veto comorien et de la lâcheté du Quai d'Orsay. Souvenez-vous que les athlètes mahorais ne peuvent pas chanter la Marseillaise ni arborer le drapeau français lors des événements sportifs de l'Océan indien, du fait du veto comorien et de la lâcheté du Quai d'Orsay.