Ce qui est sûr c'est que le texte cache mal votre propre responsabilité dans le démantèlement de l'industrie française dont la vente d'Alstom est l'emblème le plus douloureux. Ce qui est sûr, c'est que cette proposition de loi, dans son article 3, restreint encore et toujours les libertés publiques. Opportunément, alors qu'un texte du Gouvernement vous aurait obligé à saisir le Conseil d'État, voici une proposition de loi – donc un texte provenant de parlementaires – qui vous permet d'attaquer les libertés publiques en catimini.
Après avoir pris le prétexte de la lutte contre le terrorisme pour autoriser des techniques de renseignement intrusives, les auteurs proposent désormais de recourir à ces mêmes techniques dans le cas de cette lutte très indéfinie contre les ingérences.
L'article 2 prête à sourire car il s'agit d'une demande de rapport, ce que vous nous refusez systématiquement lorsqu'il s'agit de documenter des faits graves, par exemple le coût annuel de la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).