Le groupe Rassemblement national n'a cessé de le dénoncer. Pour nous rassurer, vous affirmez qu'avec la nouvelle rédaction, les lanceurs d'alerte seront exclus de l'infraction. Il s'agit d'une illusion car ces derniers donnent l'impression d'avoir tort avant qu'on leur accorde publiquement raison, et sont considérés comme fous avant d'être reconnus comme lanceurs d'alerte. Vous avez vainement tenté de corriger ce problème de temporalité, auquel vous n'apportez aucune réponse malgré nos multiples demandes.
Nous avons salué la disparition de cet article 4 au Sénat. Nous avons combattu sa réintroduction en commission des lois à l'Assemblée et, dans une victoire pour les libertés publiques dans notre pays, avons fait adopter un amendement de suppression en séance publique lors de la première lecture. Puis la politicaillerie d'une Macronie en marche vers le vieux monde a refait surface et, en cela, ce texte est aussi un fiasco politique.