Il est important de prendre en compte cet amendement de M. Molac et que vient de défendre Mme Froger. En effet, j'ai appris pendant mes études que la médecine était un art plus qu'une science, un art qui s'appuyait sur la science. Celle-ci étant en constante évolution, l'amendement soulève une question importante : comment protéger les gens tout en préservant leur libre choix, comment préserver la liberté des lanceurs d'alerte sans pour autant passer pour un complotiste ou un gourou ? En l'occurrence, le texte manque un poil d'équilibre.
Il s'agit de protéger les gens tout en leur permettant de faire des choix en leur âme et conscience. Car il y a en effet des traitements qui donnent parfois des résultats mais qui ne sont pas forcément adaptés à tous les patients. La liberté de les refuser après avoir été dûment informé devrait être offerte à tout un chacun. Il faut réussir à protéger la personne qui émet un avis différent de ce qui lui a été conseillé par le corps médical, notamment s'agissant de traitements expérimentaux.