C'est la quatrième fois que nous débattons sur ce point, mais nous n'avons toujours aucune réponse.
À présent, vous soutenez que l'argumentation développée à partir de l'exemple d'Irène Frachon ne tient pas. Je rappelle cependant qu'elle avait sorti un livre intitulé Mediator 150 mg : combien de morts ? Vous prétendez qu'elle n'aurait pas pu tomber sous le coup de l'article 4. Cependant, dès lors qu'elle a soutenu que le Mediator entraînait des morts, certains Français ont cessé de prendre ce traitement. Même si c'est à juste titre, il n'en reste pas moins qu'ils ont abandonné le traitement. Vous n'avez pas répondu sur ce point.
Surtout, madame la secrétaire d'État, madame la rapporteure, vous n'avez pas répondu à la question de la temporalité, au sujet de laquelle je vous ai interpellées à plusieurs reprises. En effet, une personne n'est reconnue comme un lanceur d'alerte que plusieurs années après avoir divulgué des informations.