En commission, nous avons encore précisé les conditions d'application des infractions : elles ne seront pas applicables lorsqu'il est établi que la personne a librement consenti à l'abandon de soins. Nous avons également prévu une protection particulière pour les personnes qui sont placées dans un état de sujétion psychologique ou psychique.
La rédaction actuelle de l'article garantit la liberté de conscience ainsi que le principe de libre choix de son traitement ; elle préserve la liberté d'expression et le rôle des lanceurs d'alerte ; enfin, elle permet de lutter efficacement contre les nouvelles formes de dérives thérapeutiques à caractère sectaire.
J'ai rencontré tant de victimes, des familles qui souffrent pendant des années parce qu'elles ont perdu un être cher qui a arrêté son traitement en écoutant un de ces gourous, qui recommandent par exemple à une personne atteinte d'un cancer des os de les reconstituer en buvant du jus de citron. Pour elles, je défendrai l'article 4 jusqu'au bout ; s'il n'en reste qu'une, je serai celle-là !