Il tend à supprimer la peine complémentaire de bannissement numérique pour la commission de certains délits. Les Français doivent bien comprendre la situation ubuesque que nous vivons aujourd'hui : Mme la rapporteure, membre de la majorité, avait soutenu cette peine complémentaire. Mme Morel, membre de la majorité, et nous-mêmes, l'avions supprimée. Mme la rapporteure l'a réintroduite contre l'avis de la majorité. Mme Morel veut de nouveau supprimer cette peine – comme nous le préconisons depuis plusieurs mois.
Madame la rapporteure, quand vos propres alliés vous désavouent, vous devez cesser de vous obstiner. Nous ne le répéterons jamais assez : vouloir empêcher des personnes condamnées de créer de nouveaux comptes, comme la rédaction actuelle le prévoit, c'est accepter que les géants du numérique puissent savoir qui se cache derrière chaque pseudonyme ; c'est mettre entre les mains de réseaux sociaux les outils d'un traçage généralisé des Français ; c'est signer un blanc-seing autorisant Facebook, Snapchat, TikTok et d'autres à lever notre anonymat, ce qui est inacceptable.