Étant donné que nous avons inscrit dans le droit, par exemple, la nécessité pour les programmes scolaires de lutter contre toute forme de discrimination, je trouve dommage de ne pas associer la Miviludes à l'éducation à la lutte contre les dérives sectaires et les dérives liées à la santé, d'autant que l'accompagnement des plus jeunes fait déjà partie de ses missions. Elle pourrait ainsi accompagner le ministère de l'éducation dans la construction d'un programme approprié en la matière.
Ensuite, le sous-amendement n° 88 de Mme Bonnet réduit la portée de l'amendement n° 24 . D'une part, il ne mentionne que le collège et efface donc le lycée. D'autre part, il précise le nom du programme dans lequel il faudrait l'insérer ; si, par la suite, cet intitulé change, la sensibilisation aux dérives thérapeutiques et sectaires n'aurait plus de cadre dans lequel s'inscrire.
Je pense donc qu'il faudrait voter contre le sous-amendement n° 88 pour conserver la portée de l'amendement n° 24 .