Vous voulez la charger de veiller, en lien avec le ministère de l'éducation nationale, à ce que les programmes du secondaire incluent une sensibilisation des élèves à la question des dérives thérapeutiques et sectaires. Or la Miviludes n'est pas compétente, ni en matière médicale ni en matière éducative, pour s'exprimer sur la notion de dérive thérapeutique. Elle ne peut donc prétendre modifier les programmes d'enseignement scolaire pour en tenir compte. La définition des programmes d'enseignement secondaire relève du seul ministère de l'éducation nationale.
Par ailleurs, l'institution scolaire est déjà engagée dans la lutte contre les dérives sectaires. Dans ce domaine, elle s'est fixé pour mission d'assurer la sensibilisation et la formation des personnels et de contrôler les établissements privés hors contrat, l'instruction en famille (IEF) et les écoles.