Ce progrès était nécessaire et se lit à trois endroits du texte : l'article 10 crée un délit autonome et modernise le droit pénal, l'article 2 prévoit des circonstances aggravantes – nous avions besoin de sortir du cadre objectif que nous connaissions jusqu'alors – et l'article 4 vise à lutter contre les provocations à abandonner ou à s'abstenir de suivre un traitement médical ou prophylactique. Ce dernier article a certes fait l'objet d'un avis très précautionneux du Conseil d'État, c'est le moins qu'on puisse dire, mais également d'un travail très important de Mme la ministre et des groupes de la majorité, au sens le plus large du terme – je n'ai pas oublié que certains des groupes qui n'appartiennent pas à la majorité présidentielle, ont voté le texte en première lecture.