C'est au plus près du terrain que ma conviction s'est forgée et que j'ai pu mesurer l'immensité de ce défi.
Le constat est limpide : nous ne sommes pas suffisamment armés pour faire face aux dérives sectaires et aux nouveaux canaux qu'elles peuvent emprunter – sur les réseaux sociaux, à l'école, au sein de nos hôpitaux, sans oublier le business du bien-être. Ce sont nos lieux de vie et de sociabilité qui sont menacés.
J'ai la conviction profonde qu'en adoptant ce projet de loi, nous éviterons des drames et protégerons la vie de milliers de Français. N'est-ce pas là l'une des missions dévolues aux parlementaires que nous sommes ?
Aujourd'hui, l'heure est venue de prendre nos responsabilités.
Ce texte, dont les ambitions sont multiples, renforce notre arsenal juridique en permettant à nos magistrats de mieux caractériser et sanctionner l'infraction à caractère sectaire – car on ne rend pas justice sans savoir de quoi l'on parle.
Au-delà de l'article 4, qui a polarisé les débats,…