La proposition de loi visant à bâtir la société du bien vieillir n'est pas à la hauteur des enjeux. Je l'illustrerai par un seul exemple : lorsque nous l'avons adoptée en première lecture, le Gouvernement a levé le gage, comme c'est la tradition. Mais je mets au défi quiconque de chiffrer le budget que le Gouvernement compter y affecter : ni la ministre, ni les rapporteures n'ont mentionné l'engagement budgétaire de la nation pour appliquer des mesures dont on nous dit qu'elles sont absolument indispensables.
Avec d'autres, je me suis livré à un chiffrage, forcément un peu plus approximatif que celui que pourraient réaliser les services de l'État.