Vous nous avez bassinés – si vous me permettez l'expression – sur la nécessité de chercher des terrains de coconstruction parlementaire, si possible transpartisans. Celui-ci vous est livré clés en main !
Nous aurons des désaccords sur le contenu, sur les modalités de financement, mais nous devons rendre des comptes aux personnes âgées et à leurs aidants, familles comme professionnels, qui souhaitent un débat sur ce projet de loi « grand âge », afin de répondre aux enjeux cruciaux qui ne cesseront de s'accentuer : crise dans les Ehpad, difficultés de recrutement, difficultés des services d'aide à domicile et de leurs salariées – ce sont essentiellement des femmes –, dont le statut, le mode d'organisation et de rémunération ne permettent pas d'offrir une réponse satisfaisante ni de garantir le nécessaire droit à vieillir dans la dignité.
C'est la colère d'un parlementaire qui a l'impression d'être floué qui s'exprime ici !